dimanche 21 décembre 2008

The Big Ask




C'est clair non ?

jeudi 2 octobre 2008

Pourquoi les éoliennes sont-elles fatales aux chauves-souris ?

Pourquoi retrouve-t-on nombre de chauves-souris mortes au pied des éoliennes malgré leur système d’écholocation ?

Un chercheur de l’université de Calgary au Canada plaide la cause d’une zone de basse pression créée par le mouvement des pales. Il a en effet remarqué que 90 % des cadavres présentaient les signes d’une hémorragie interne due à une violente décompression.


Source : Sciences & Vie n° 1093, octobre 2008

Des piles à combustible plus abordables

Les piles à combustible sont depuis plusieurs années un grand défi dans la recherche des véhicules non polluants. Elles permettent en effet de rouler à l’hydrogène et à l’oxygène avec de l’eau pour seul déchet.

Cependant, un frein majeur à leur commercialisation est leur coût : les électrodes en platine, un métal très rare, font considérablement augmenter leur prix.

Une solution à ce problème vient peut-être d’être découverte. Un chercheur australien a montré que le poly (3,4-ethlenedioxythiphene) ou PEDOT, un plastique conducteur d’électricité pouvait remplacer le platine aussi efficacement avec un coût de fabrication dix fois moindre ! De plus ce matériau serait, contrairement au platine, très stable. La pile se voit donc gratifiée d’une durée de vie considérablement améliorée.

Source : Sciences & Vie n° 1093, octobre 2008

jeudi 31 juillet 2008

Les écogestes sur le web

Signe de la lente mais bien réelle prise de conscience des consommateurs, le web s'enrichit de jour en jour de nouveaux sites destinés à créer des communautés ou promouvoir des gestes écologiques.

Deux beaux exemples :


Freecycle est un site créé tout d'abord aux Etats-Unis en 2004 et qui a rapidement pris de l'essor. Le principe est simple : vous vous inscrivez dans un groupe à proximité de chez vous et vous donnez les objets qui ne vous sont plus d'aucune utilité aux membres intéressés. Un bon moyen de recycler tout en faisant plaisir à quelqu'un d'autre. Entrez "Belgium" dans la barre de recherche du site.


Greenbazaar : tout nouveau site qui recense plusieurs fournisseurs de produits écologiques et toutes sortes d'objets respectueux de l'environnement : cela va de l'anti taupe solaire à l'éco-tourisme en passant par le cercueil bio-dégradable et les toilettes sèches... Le site étant très récent, il n'est pas encore très complet mais néanmoins prometteur. A tenir à l'œil donc...

mardi 27 mai 2008

vendredi 23 mai 2008

le nucléaire

Voici ce que pense la SFEN,société francaise d'energie nucléaire quant à la durabilité du nucléaire
Y a-t-il assez d'uranium dans le monde pour rendre le nucléaire durable ?
L'uranium est relativement répandu dans l'écorce terrestre à raison de 3 grammes par tonne en moyenne. Il est environ 50 fois plus abondant que le mercure et 1000 fois plus que l'or. Par contre les gisements à teneur significative (de l'ordre du %) restent aujourd'hui en nombre limité.
Les ressources connues (souvent appelées à tort réserves) sont estimées régulièrement par l'OCDE et l'AIEA : ainsi les ressources classiques connues accessibles à un coût inférieur à 130 dollars par kg d'U sont en 2001 de 3,93 millions de tonnes à comparer à une consommation mondiale actuelle de 64 000 tonnes par an. Ces ressources classiques connues correspondent ainsi à 60 ans de fonctionnement dans les conditions actuelles.Cette donnée est, à tort, utilisée parfois pour soutenir que la quantité de ressources naturelles limite la durabilité du nucléaire. En effet :- Compte tenu de l'état du marché, il n'y a pratiquement plus aujourd'hui de prospection et des gisements restent à découvrir.- L'uranium ne représentant que 5 % du coût de l'électricité nucléaire, on peut admettre de supporter des coûts d'uranium plus élevés que le niveau retenu actuellement. De nombreux gisements, voire des voies moins classiques telles que l'extraction de l'uranium des phosphates, deviennent alors économiquement justifiés.- Mais c'est surtout le recours aux réacteurs à neutrons rapides qui permettra à long terme de s'affranchir de toute contrainte relative à la matière première. En effet ces réacteurs en consommant le plutonium produit par le fonctionnement des réacteurs actuels, c'est-à-dire en fait l'uranium 238 qui constitue 99,3 % de l'uranium minerai, diviseront le besoin en matière première par un ordre de grandeur de 50 à 100. La durée des ressources naturelles est alors multipliée par le même facteur.

En définitive, utilisée dans les réacteurs actuels, la ressource uranium est, à l'instar de la ressource pétrolière telle qu'elle est appréciée aujourd'hui, à l'échelle du siècle. Par contre, grâce aux réacteurs à neutrons rapides, elle pourrait couvrir nos besoins à l'échelle de plusieurs millénaires.

Voici donc l'avis d'une société qui prône le nucléaire mais d'autres organisations ou scientifiques sont beaucoup moins optimistes quant aux réserves d'uranium(les plus pessimistes d'entre eux estiment que d'ici 30 ans,il n'y aura quasi plus d'uranium disponible)On ne sait donc pas qui croire mais une chose est sûre:le nucléaire n'est pas durable à long terme avec les technologies actuelles.(et n'oublions pas que d'ici quelques années la nombre de centrales nucléaires aura considérablement augmenté!)
En attendant les réacteurs à neutrons rapides(pour quand???), nous devons nous tourner vers d'autres énergies pour répondre aux besoins de la population mondiale(qui va augmenter jusque plus ou moins 12 milliards d'habitants!) et surtout,nous n'avons plus le choix,nous devons dès aujourd'hui diminuer notre consommation!!!!

mardi 18 mars 2008

Energies "vertes" ?

L'humanité a face à elle un défi de taille pour le XXIe siècle : produire plus d'énergie en émettant moins de CO2 ! L'équation est simple : selon l'AIE (Agence Internationale de l'Energie), suite à l'amélioration du niveau de vie notamment dans les pays du Sud et à l'industrialisation, il faudra produire à l'horizon 2030, 17 700 MTep (millions de tonnes équivalent pétrole) contre 11400 MTep aujourd'hui. D'autre part, selon le Giec (Groupe International d'Experts pour le Climat), pour éviter la limite ultime de réchauffement, placée à 2°C, il faut que la concentration en équivalent CO2 de l'atmosphère reste sous les 450 ppm (partie par million). Pour ce faire, l'AIE estime qu'il faut une décroissance des émissions de CO2 dès 2015 pour les ramener sous la barre des 23 Gt d'équivalent CO2 (4 de moins qu'aujourd'hui) avant 2030.
En clair, nous allons devoir en l'espace d'une vingtaine d'années produire 60% d'énergie en plus en émettant 15% de carbone en moins !

La solution semble sauter aux yeux, seules les énergies renouvelables peuvent nous aider. Sachant qu'avant 2030, nous aurons construit l'équivalent de 550 Mtep d'installations nouvelles, il suffirait que 75 % de ces installations utilisent l'énergie renouvelable, soit 400 Mtep annuelles. Seulement voilà, en pratique, ce chiffre semble bel et bien inaccessible.

Solaire et éolien :

Contrairement à l'idée que l'on se fait de ces énergies comme leaders de l'énergie renouvelable, ils ne représentaient en 2004 qu'à peine 0,1 % de l'énergie mondiale !

Biomasse et hydroélectrique :

Ce sont eux, les fers de lance des nouvelles énergies avec 10,6% pour la biomasse (surtout bois de chauffage) et 2,2% pour l'hydroélectricité. On peut ici remettre en question l'utilisation du bois de chauffage (80% de la consommation énergétique dans certains pays d'Afrique) suite aux effets décelés sur la qualité de l'air. (cfr: "Pollution au feu de bois" du 20/02/08)

> Bois énergie :

Bien-entendu, l'utilisation du bois énergie n'est intéressante que si les surfaces forestières sont régulièrement replantées, le bois rejetant le CO2 (capté au cours de la photosynthèse) lors de la combustion. Ceci entraine d'autres problèmes : certains pays comme l'Angleterre ne possèdent qu'une très faible surface forestière. De manière générale, la production massive de bois énergie poserait des problèmes de disponibilité des terres voire de concurrence avec le bois d'œuvre. De plus, le bois est lourd et ne se transporte qu'au prix d'une consommation d'énergie non ridicule. Le gain en émissions de CO2 n'est donc significatif que si le lieu de consommation est proche du lieu de production. Un problème non négligeable quand on sait que les 2/3 de l'humanité vivront en ville en 2025.

> Biocarburants :

Un autre type d'utilisation de la biomasse très en vogue est la combustion de bio ou plus justement d'agrocarburants.
Le principe gobal de cette technique est de bruler des végétaux pour en faire une source d'énergie. Si, tout comme pour le bois, on part du principe que le CO2 rejeté sera le même que celui absorbé par la plante lors de sa croissance, on atteint logiquement un rejet de CO2 égal à zéro...

Seulement voilà, pour pouvoir être utilisé dans les voitures, que ce soit pur ou mélangé à un carburant traditionnel, ces végétaux doivent être raffinés. On trouve deux principales filières de production : le biéthanol et le biodiésel.

Le premier est fabriqué à partir de sucre (betterave, canne à sucre), de l'amidon (céréales, pommes de terre) ou des plantes ligneuses (bois, paille). Cette filière est surtout exploitée aux USA et au Brésil.
le biodiésel quant à lui, est produit principalement en Europe à partir d'oléagineux : colza, tournesol, soja, palme.

- Les biocarburants seconde génération :

Ces biocarburants seront produits à partir de la plante entière. Par le procédé Fischer-Tropsch, nous serons en mesure de transformer la plante afin de pouvoir la bruler entièrement. Ce qui devrait réduire l'émission de gaz à effet de serre de 75 à 85 % (selon l'Ademe).

Hélas, cette pratique est encore loin d'être au point et on ne connait pas encore son rendement énergétique. Elle n'aurait pas de poids significatif avant 2015, 2020.

- Quantifier le CO2 économisé ?

La culture intensive des végétaux , l'approvisionnement des usines de production, la transformation industrielle, la synthèse des biocarburants, la fabrication d'engrais et pesticides pour les cultures,... Tout cela va consommer beaucoup d'énergie fossile et rejeter du CO2.

En France, plusieurs modèles ont été proposés par diverses institutions telles que l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) ou l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie) en vue de quantifier la quantité de CO2 économisée par les biocarburants. Aucun n'est réellement pertinent. Pourquoi ? Car les quantités varient en fonction du type de végétaux utilisé, du climat, des pratiques agricoles, des procédés de fabrication, etc.

L'Ademe a, en 2002, réalisé un bilan selon lequel la production d'1 Mj d'éthanol de blé ou de betterave nécessiterait 0,49 Mj d'énergie fossile. Soit un rendement en CO2 inférieur à 50%, ce qui est nettement mieux que pour l'essence : il faut 1,14 Mj pour produire 1 Mj d'essence. Ce modèle à été controversé par un bilan réalisé en 2005 par le Centre commun de recherche de la Commission européenne (JCR) qui était nettement moins favorable puisque d'après ce dernier, il faudrait 0,65 ou 0,80 Mj (suivant que l'on utilise du blé ou des betteraves) pour produire 1 Mj de bioéthanol. Ce qui ne représente que 30% de gain par rapport à l'essence.

Une raison majeure de différences entre modèles est la façon dont on traite les sous-produits générés en même temps que les biocarburants. Certains résidus peuvent être réutilisés comme fertilisants, ou dans la nourriture animale. Mais ceci demande également un traitement consommateur d'énergie fossile, le tout étant pratiquement incalculable.

Autres éléments énergivores dans le cycle du biocarburant : la culture intensive suppose un apport massif en engrais, pesticides et eau qui devront être produits ou transportés. Les nitrates présents dans les engrais sont à l'origine de l'émission de N2O, un autre gaz à effet de serre... Ces éléments ne sont actuellement pas pris en compte dans les modèles de calcul des rejets de CO2.

- Autres inconvénients.

La production de biocarburants va entrainer une nécessité de culture intensive des matières premières à grands coups d'engrais, pesticides, ... Elle va demander une quantité de terres arables très conséquente et entrera en compétition avec l'agriculture alimentaire. C'est déjà le cas aux Etats-Unis où on a pu observer une grosse flambée du prix du maïs. La production intensive ne peut que donner un "coup de pouce" à l'acceptation massive d'OGM's dans nos champs là où les gouvernements sont encore hésitants, avec tous les risques de propagation que cela entraine.

Ce n'est pas tout : l'International Institute for Environment and Development pointe déjà les effets pervers des agrocarburants dans les pays du Sud : déforestation massive (très grande production de CO2 !!) et compétition pour les ressources en eau. En janvier 2007, un contrat à été signé pour planter un million d'hectares de palmiers à huile et de canne à sucre en Indonésie. Là où la déforestation est déjà à l'œuvre depuis trop longtemps.

Ne serait-ce que d'un point de vue éthique, les biocarburants posent problème : peut-on accepter de bruler des tonnes de nourriture pour permettre aux nombreux automobilistes occidentaux de voyager à leur guise alors que des milliers de personnes meurent de faim chaque jour sur la planète ?

Et les autres ?

Bien sûr, il existe également la géothermie, on peut capter l'énergie des marées, des courants marins, des jet-stream,... mais tous ceux là ne joueront jamais un rôle significatif dans l'immensité de la demande actuelle en énergie.

Alors, nous retombons bien évidemment sur le nucléaire, sujet à polémiques mais durement défendu. Les centrales nucléaires ne rejettent pas de CO2 mais produisent des déchets qui doivent être traités au moyen d'énergie fossile et qui plus est forment un danger énorme et persistant pour les milliers d'année future. Nous ne pouvons donc pas raisonnablement considérer le nucléaire comme une solution mais plutôt comme une transposition du problème.

Que faire donc ? La seule et unique solution est celle qui plait le moins à tout le monde : consommer moins ! Encore aujourd'hui, 220 projets de construction de centrales nucléaires sont en marche dans le monde, dont 40 en Chine. 220 Tchernobyl potentiels. Nous nous entourons de produits inutiles et énergivores, nous sommes toujours dans une optique de surconsommation abusive. Il faut à tout prix changer nos comportements car il n'existe pas à l'heure actuelle d'autre solution !



Sources :

- "Sciences &Vie" n°1086, "le dossier noir des énergies vertes"
- "La recherche" n° 408, "les biocarburants ne sont pas si verts", p54-57
- Conférence de Valbiom en septembre 2007 à l'ISIa Huy
- "Imagine demain le monde" n°61, "le crépuscule du nucléaire", p22-27



samedi 15 mars 2008

Topten


Il existe sur la toile, un site vous permettant de trouver les appareils électroménagers, voitures, ampoules,... les moins énergivores du marché belge.

"Explorez notre site pour trouver l'appareil qui vous fera économiser de l'argent et qui sera le moins nuisible pour l'environnement!Nous vous épargnons des recherches inutiles: régulièrement, le site Topten est mis à jour et présente les nouveaux modèles disponibles sur le marché belge. En outre, les modèles n'étant plus disponibles sont retirés des listes des produits."

www.topten.be

lundi 10 mars 2008

Ecoogle, un impact plausible ?

Comme moi, vous avez peut-être reçu cet e-mail :

"Un blogueur canadien a démontré il y a quelques temps que si le site Google était noir, on pourrait économiser 750 méga watts-heures par an, soit toute l'énergie produite par 1000 petites éoliennes ou par 26 turbines du barrage des Trois Gorges en Chine (barrage dont la construction, faut-il le rappeler, a engendré le déménagement de plus d'un million de Chinois, qu'ils le veuillent ou non). Cette économie est due au fait que les pixels blancs nécessitent plus d'énergie que les pixels noirs pour s'afficher sur vos écrans. Suite à cette démonstration, un nouveau moteur de recherches noir est né, Écogle (http://www.ecogle.fr), moteur de recherches qui utilise toutes les données de Google."

Que croire dans tout cela ? Surtout que, renseignements pris, il existe en fait au moins 4 sites se prétendant être le petit frère noir officiel de Google : Ecoogle, Ecogle, Noirgle et Blackooogle.

Si l'un d'entre eux est officiel, les autres ont certainement pour unique but de détourner une partie du trafic de Google... Ceci dit, Ecoogle est le seul qui imite réellement Google. On peut d'ailleurs se connecter à son compte Google à partir d'Ecoogle.


Cependant, qu'en est-il réellement de l'économie d'énergie ? Selon Ecoogle :
" Toutes les études sont unanimes concernant les écrans cathodiques; ceux-ci consomment en moyenne 48% de moins pour afficher le noir que le blanc. Concernant les écrans LCD, les études sont plus contradictoires sur la valeur réellement économisée, mais elles s'accordent toutes pour dire que la consommation est moindre (entre 2% et 15% dans tous les cas). La valeur de 52 Watts contre 77 Watts est donc la moyenne généralement acceptée."

D'après Wikipédia, il n'y a pas de différence de consommation noir/blanc sur les écrans à cristaux liquides qui sont majoritaires actuellement.

Comment connaitre la part de vérité dans tout cela ? Renseignez-vous... Mais qu'avons-nous à y perdre réellement sinon de délaisser un peu le géant Google ? Dans le doute, j'utilise maintenant Ecoogle...
A vous de choisir.


mercredi 20 février 2008

Pollution au feu de bois

Le chauffage au bois est un polluant ! Hé oui, dans un communiqué de presse du 10 décembre 2007, le CNRS* français déclare que "La combustion de biomasse (feux de cheminée, feux agricoles et feux de jardins) est responsable de 50 à 70% de la pollution carbonée hivernale en Europe."

C'est bien connu, il n'y a pas de fumée sans feu. Il n'y a hélas pas non-plus de feu sans fumée. Car c'est bien elle qui, constituée de particules fines en suspension (PM : Particulate Matter en anglais), est responsable de cette pollution. Ces particules sont caractérisées par leur taille: de 0,02 à 100 µm (indiquées PM0,02 à PM100)

Les PM peuvent avoir différents effets sur la santé et l'environnement. Par exemple, les PM d'un diamètre inférieur à 2,5 µm peuvent s'introduire jusque dans les alvéoles de nos poumons et y véhiculer des substances toxiques telles que dioxines ou métaux lourds.

*Centre National de Recherche Scientifique

Vallée alpine polluée

Communiqué de presse du CNRS

à propos des particules fines:
Région Wallonne

L'éolienne volante

Les jets stream sont des vents de haute altitude (entre 6 et 15 km) à vitesse très élevée : vitesse moyenne de 100 km/h et vitesse maximale de 360 km/h. Ces vents pourraient donc être une source d'énergie renouvelable considérable. Le problème étant de réussir à canaliser cette énergie.


La Sky WindPower Corporation répond astucieusement à ce problème avec une éolienne volante s'utilisant à la manière d'un cerf-volant et étant reliée à la terre par un câble. Le générateur volerait à une altitude de 4500 m et ses pales rempliraient la double fonction de tenir l'engin en l'air à la manière d'un hélicoptère et de produire de l'énergie bon marché (0,02 $ par kWh au maximum).



Selon Sky WindPower, l'énergie présente dans les jet-stream pourrait bien supplanter le nucléaire et subvenir aux besoins de la planète entière.

Source:
SkyWind Power

Plus d'infos sur les utilisations des jets stream:
Pesswiki

lundi 18 février 2008

dimanche 27 janvier 2008

Bali : accord frileux...

Le protocole de Kyoto, mis en vigueur en février 2005 " propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990."

Lors de la 13e Conférence des Parties (COP13) du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) à Bali du 3 au 14 décembre 2007, il a été discuté d'une feuille de route pour prolonger le protocole de Kyoto au-delà de 2012.

Il ressort de cette conférence un avancement notoire dans les discussions puisque les Etats-Unis et les pays en voie de développement s'engagent à participer à la mise en place d'un Protocole Kyoto+. Au final, l'accord conclu stipule qu'une diminution de 25 à 40 % des gaz à effets de serre est impérative pour les pays développés d'ici 2020. Pour maintenir l'augmentation des températures sous la barre des 2°C, une diminution de 30% est obligatoire.

Que penser alors du projet de plan de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre de la Commission européenne parut le 24 janvier 2008 qui table sur une diminution de 20% d'ici 2020 ?

Les discussions ont eu lieu, l'action suivra-t-elle ?

Sources :
UNFCCC (Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques)
Greenpeace
WWF
Wikipedia

jeudi 10 janvier 2008

"Guide pour une high-tech responsable"

Vous voulez acheter un nouvel ordinateur, un nouveau gsm,...? Pourquoi ne pas choisir la marque la plus écologique? Vous encouragerez ainsi les fabricants soucieux de l'environnement.

Le "Guide pour une high-tech responsable" de Greenpeace attribue une note sur 10 aux plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles et d’ordinateurs. Ce classement est opéré selon leur politique en matière d’élimination des substances chimiques dangereuses et leur engagement à reprendre et recycler les déchets électroniques.




Source: www.greenpeace.be

mardi 8 janvier 2008